Bio

José Manrubia - Parcours
Mise à jour : octobre 2016
Lui, épris de désert, passionné de couleurs chaudes, de Vinci, Rivera, Giacometti, Warhol ou Picasso, a déchiré ses capes et muletas qu’il a peintes, comme les indiens se peignent le visage dans les deuils et pour passer à autre chose. Sans véritablement de nostalgie. Ou alors secrète. Paradoxe du personnage, car il est matador de toros et l’on ne se dépêtre jamais vraiment de ça même si on ne torée plus… José Manrubia a ressenti la puissance brute de la nature, pour l’avoir regardée dans les yeux sans faillir. Il en a conçu une esthétique illustrative, intensément liée à l’être humain et à son environnement, au rapport à la mort et à la vie.
Depuis son enfance il a posé ses dessins sans préméditation, sur ces cahiers scolaires, au cours d’un voyage, dans des chambres d’hôtel… Avec une prédilection pour la pointe Bic. Le travail modeste, pointu et janséniste de la pointe Bic comme une lidia secrète, subtile et bien menée. Dans ces deux chants et ces deux champs il œuvre dans les aigus, l’acéré. Il ne surcharge pas. Il dépouille. Le style donc le stylet. Pas de cholestérol. Il privilégie l’empreinte.
Quelque chose dans ses œuvres transperce. Manrubia ne s’étale pas. Il scrute, il fouille. Panneaux d’affiches récupérés à travers les villes, traités, marouflés, le papier est plus qu’un support, en interaction avec son trait, sa composition aléatoire conditionne l’aspect final de l’œuvre et lui donne un relief contemporain. En questionnement constant sur les peuples et les paysages de son quotidien et de son imaginaire teinté d’absolu et de démesure.
La tauromachie qui est une démesure millimétrée mixe elle aussi les paradoxes. Elle fut pour lui une façon de toucher le ciel, tous les différents chemins artistiques que José Manrubia explore désormais le sont aussi.

Textes Agnès Millet- Jacquet et Jacques Durand


José Manrubia - Biographie
Vit et travaille à Arles

2016 
Expositions personelles
Galerie Reattu, Arles
La Maison M, Nîmes
Chapelle St Sulpice, Istres
Galerie Dominique C., Château d’Auriac sur Vendinelle
Expositions collectives
Galerie Chouleur, Nimes
Galerie des artistes, Uzes

2015 
Expositions personnelles
« Luces », Chapelle Sainte-Anne, Arles et Las Ventas, Madrid
« Traces », Féria de Vergèze
Création de l’affiche de la Féria d’Istres
Expositions collectives
Semaine de l’Amérique Latine, Lyon
Espace Jour et Nuit, Paris
2014 
Expositions personnelles
« Duende Inside », Hôtel Imperator, Nîmes
« _untitled, 2014 », Galerie Huit, Arles
2013 
Exposition personnelle
« La Bête du Vaccarès », Galerie Huit, Arles
Exposition labellisée « Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture »
2012 
Expositions personnelles
Salon GMAC Bastille, Paris
« Le Signe du Toro », Chapelle St-Michel, Avignon
« L’Empreinte du Toro », Galerie Huit, Arles
Exposition collective
Galerie Béatrice Bellat, Paris
2011 
Expositions personnelles
Galerie du Pont Neuf, Paris
Galerie les Jours Anciens, Paris
Salon GMAC Bastille, Paris
Exposition collective
Toréador, Exposition itinérante
Nîmes, Arles, Madrid et Séville
2010 
Expositions personnelles
Paris, Nîmes, Bayonne, Biarritz
Lauréat 2010 de l’affiche des Férias de Bayonne
2008 
Expositions personnelles
Arles, Nîmes, Lyon, Paris, Saint‑Rémy, Bayonne
2007 
Expositions personnelles
Paris, Dallas (USA), Monterrey (Mexique)
2006 
Exposition événement à Séoul (Corée du Sud)
2005 
Première exposition à Paris
Acquisition de la sculpture « Fragil » par Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture pour le F.N.A.C. (Fonds National d’Art Contemporain)
2004 
« Marathon artistique » : 20 expositions et présentation internationale
à Aguascalientes (Mexique)
2001 
Création de l’affiche des fêtes de la ville d’Arles.
Premières expositions
1996 
Œuvre de collaboration avec l’artiste Loren : à l’occasion de son « seul contre six » au sein des arènes d’Arles, création en performance d’une toile monumentale de 100m², accrochée à la tour de l’amphithéâtre.
1994-mars 
Alternative à Monterrey (Mexique)
1er matador français à avoir pris l’alternative en Amérique Latine
1990-1994 
Fréquente le squat d’artistes de Coyoacan (Mexico) et participe à plusieurs expériences d’art urbain
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